Quatre façons de faire fonctionner votre prochaine session de planification de tirage

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Les projets de construction suivent souvent des modèles prévisibles. Les équipes soumettent des calendriers CPM, sélectionnent les sous-traitants et continuent… mais ce processus ne fournit pas toujours des résultats fiables. Le Last Planner System (LPS) gagne du terrain comme moyen de briser ce cycle, et de nombreuses équipes ayant une expérience LPS antérieure le mettent désormais en œuvre. La clé du succès ne consiste pas seulement à utiliser LPS, mais à améliorer la façon dont vous l’utilisez.

Le problème le plus courant lors des sessions de planification pull n’est pas le système lui-même, mais la manière dont elles sont exécutées. Les animateurs tombent souvent dans le piège de suranalyser les « deltas » passés (rétroactions négatives) au lieu de les utiliser comme de véritables opportunités d’apprentissage. Cela peut conduire à un doute de soi et à des séances inefficaces.

Voici quatre étapes pratiques pour éviter les pièges courants et rendre votre prochaine session de planification pull vraiment productive :

1. Élaborez une invitation et un ordre du jour clairs

Les entrepreneurs doivent comprendre pourquoi ils participent, de quoi sera discuté et comment la session se déroulera. N’envoyez pas de demandes vagues. Au lieu de cela :

  • Détachez l’étape : Expliquez exactement ce à partir duquel l’équipe planifiera.
  • Définir la portée : Préciser les domaines ou phases de travail.
  • Définir les attentes : Énoncer clairement que les contremaîtres doivent développer des activités qu’ils comprennent, garantissant une planification pratique et réaliste.

2. Facilitez, ne dictez pas

Un plan pull se nourrit de la collaboration. Le rôle de l’animateur n’est pas d’attribuer des activités, mais de guider la conversation.

  • Posez plus de questions : Encouragez la discussion sur les transferts et les engagements.
  • Évitez de diriger : Un facilitateur qui dicte les activités risque que les entrepreneurs acceptent simplement d’éviter les conflits, ce qui aboutirait à un plan peu fiable.
  • Découvrez les besoins cachés : Les meilleurs facilitateurs recherchent des activités à valeur ajoutée qui soutiennent d’autres métiers, en reconnaissant et en répondant à leurs attentes.

L’objectif est une compréhension partagée, car les perceptions et les hypothèses varient. Un animateur compétent s’assure que tout le monde est sur la même longueur d’onde.

3. Abandonnez les dates du calendrier (initialement)

Concentrez-vous sur le séquençage et les durées avant d’attribuer des dates spécifiques.

  • Demandez uniquement la durée des activités : Cela permet à l’équipe d’organiser le travail dans l’ordre le plus logique pour toutes les personnes impliquées.
  • Expliquez le processus LPS : Insistez sur le fait que la phase de « préparation » du LPS utilise des activités de plan pull pour créer une date de début plus prévisible.

Un ancrage prématuré aux dates du calendrier peut étouffer la flexibilité et le réalisme.

4. Laissez-les en vouloir plus

Les meilleures séances de planification pull ne sont pas exhaustives ; ce sont des catalyseurs d’amélioration continue.

  • Terminez par les prochaines étapes claires : Assurez-vous que tout le monde sait ce qui doit se passer après la session.
  • Encourager un dialogue continu : Le plan d’extraction doit être un document évolutif, revisité et affiné au fur et à mesure de l’avancement du projet.

Un plan pull réussi n’est pas qu’une réunion ; c’est un engagement envers une collaboration itérative.

En fin de compte, une planification pull efficace ne consiste pas à éviter les erreurs, mais à en tirer des leçons. En vous concentrant sur une communication claire, une véritable collaboration et une approche flexible, vous pouvez créer un calendrier de projet plus prévisible et plus fiable.